Tous les chevaux peuvent faire face à des troubles digestifs, que ce soient les chevaux au pâturage ou encore ceux d’écurie. Il existe différents facteurs liés à ces troubles. Cependant, une bonne digestion est primordiale à la croissance des chevaux, d'autant plus qu'elle constitue un sentiment de bien-être pour ces derniers.
Pour éviter les différents troubles digestifs que peuvent subir les chevaux, il est préférable de leur donner plusieurs proportions équilibrées à des heures régulières au fil de la journée. Une proportion équilibrée va permettre à la fois d'éviter les troubles mais aussi d'éviter le gaspillage alimentaire. Une alimentation diversifiée est le meilleur moyen de prévenir des troubles digestifs.
Quelles sont ces troubles alimentaires ?
Les troubles alimentaires sont divers et peuvent se manifester de différentes manières. On distingue l’anorexie, la boulimie, les coliques, ou encore la coprophagie. Ces troubles alimentaires ont des conséquences directes sur le comportement même des chevaux. On peut donc remarquer que l’alimentation joue un rôle essentiel dans la vie du cheval.
D'autres facteurs, autres que l'alimentation, peuvent entraîner des troubles comportementaux. En effet, quand les chevaux s’ennuient ou stressent, ils ont tendance à adopter des comportements anormaux, à savoir des stéréotypies comme le tic à l'air ou encore le tic à l'appui. Si le cheval manifeste de tels comportements, cela signifie qu'il n'est pas en pleine forme et qu'il manque de nourriture ou de liberté (cheval dans un box).
Quels sont les aliments influant les troubles digestifs ?
Quelques aliments peuvent provoquer des troubles digestifs s'ils sont mal conservés. Par exemple, le foin s'il est conservé dans de bonnes conditions, sera de couleur verte et aura une bonne senteur. Par contre, s'il est mal conservé, il aura une couleur blanchâtre et une odeur de moisi. Il est donc indispensable de veiller à la bonne conservation des aliments pour éviter les troubles digestifs. Les concentrés énergétiques, tels que les céréales (blé, avoine, orge), participent aussi à l'alimentation des chevaux. Ces derniers constituent les principaux concentrés énergétiques consommés par les équidés. Le blé est connu pour faire partie des amylacés hautement digestibles. En revanche, une consommation excessive pourrait provoquer une inflammation intestinale.
Sachant que le blé a une faible teneur en minéraux, la quantité consommée ne doit pas dépasser un certain seuil. Une portion variant de 2 à 3 kg attribuée entre les 3 à 4 repas de la journée suffirait largement. Si le cheval consomme uniquement cette portion de blé, ceci lui permettrait d’éviter les troubles digestifs. Il faut noter qu’au blé doivent être ajoutés d’autres aliments afin de compléter la ration des chevaux.
Comprendre le système digestif des chevaux
Le système digestif des chevaux est assez sensible. Il est constitué d’un seul estomac et d’un gros intestin. Contrairement aux autres herbivores, le cheval est un herbivore monogastrique. Les portions destinées à l'alimentation du cheval varient entre 3 et 4 repas par jour. Son tube digestif est adapté à ce rythme.
Contrairement à la vache et autres ruminants, les chevaux ne vomissent pas. Une fois qu'un cheval ingère des aliments, ces derniers ne sont pas remâchés, mais décomposés au niveau du gros intestin. Le gros intestin est constitué du cæcum et du côlon, ce dernier sert de réservoir de fermentation pour la digestion des fibres.
La digestion des chevaux se fait en deux étapes. D'abord par les enzymes (substances qui dégradent un composé) contenues dans l'estomac et l’intestin grêle, puis par la fermentation microbienne dans le gros intestin.