Les différents besoins d'apports d'un cheval de compétition
Tout d’abord, il faut savoir que les chevaux de compétition ont besoin d’une attention plus particulière pour leur alimentation que des chevaux traditionnels. En effet, ce sont de grands sportifs, il faut donc prendre en compte les dépenses énergétiques liées à la discipline pratiquée ainsi que l’intensité de l’effort, ces deux facteurs permettront ensuite d’évaluer les différents apports essentiels pour votre cheval.
Les apports énergétiques
Votre cheval à besoin d’apports énergétiques qui se divisent en deux grandes parties, l’énergie rapide et l’énergie lente.
L’énergie rapide composé de céréales, fournissent de l’énergie rapidement disponibles et qui est également très riche en amidon. Elles sont principalement utilisées pour des efforts intenses et rapides tels que le galop et trot rapide ainsi que le saut d’obstacles.
Il ne faut pas abuser sur la quantité d’amidon car cela pourrait nuire à la santé de votre cheval !
L’énergie lente est composée de matières lipidiques et de fibres.
Les matières lipidiques sont des matières grasses très digestes et riche en énergie, principalement utilisé pour des efforts endurants mais qui n’ont aucun effet négatif comme l’amidon sur votre cheval. Cependant ce type d’énergie lente nécessite un temps d’adaptation.
Les fibres quant à eux sont une sources énergétiques indispensables pour votre cheval ils produisent un effet de lest, c’est donc un facteur primordial d’hygiène digestive assurant la prévention des troubles digestifs mais ils permettent également de neutraliser l’attaque acide grâce au pouvoir tampon qu’ils procurent.
Les apports protéiques
Un cheval de compétition n’a pas besoin d’un apport de protéine important, mais si vous souhaitez lui en procurer préférer les protéines de qualité comme les tourteaux de soja, la luzerne ou bien les graines de légumineuses.
L’excès protéiques peut limiter les performances de votre cheval !
Nous avons pu voir qu’un cheval de compétition a besoin de différents apports, en quantité raisonnables et adaptés. Si les quantités ne sont pas adaptés cela pourrait nuire à la santé de votre cheval mais également à ses performances d’athlète.
Toutefois n’hésitez pas à proposer du foin à volonté à votre cheval afin de limiter l’apparition de troubles digestif et comportementales.
Ulcère gastrique : Causes et traitements
Les ulcères gastriques équins peuvent toucher n'importe quel cheval à tout âge : chevaux de course et de concours, ainsi que des chevaux non performants et même des poulains.
Qu'est ce qu'un ulcère gastrique chez le cheval?
L'ulcère gastrique est le résultat de l'érosion de la muqueuse de l'estomac due à une exposition prolongée à l'acide normal dans l'estomac. Contrairement aux ulcères chez l'homme, ce ne sont pas les bactéries qui causent les ulcères gastriques équins. Les chevaux sont conçus pour être des brouteurs avec une consommation régulière de fourrage. L’estomac du cheval sécrète constamment de l’acide, des ulcères gastriques peuvent survenir lorsque le cheval ne mange pas régulièrement en raison du manque d’aliments pour neutraliser l’acide.
Quelles sont les causes d'un ulcère gastrique chez le cheval?
Les chevaux maintenus sans contact direct avec d'autres chevaux et les chevaux élevés dans les zones urbaines sont plus susceptibles de développer des ulcères gastriques. Lorsque les chevaux sont nourris deux fois par jour, l’estomac est soumis à une période prolongée sans aliment pour neutraliser l’acide. Les régimes riches en céréales produisant des acides gras volatils peuvent aussi contribuer au développement des ulcères.
Le transport et le mélange de groupes de chevaux entraînent des ulcères. Le stress environnemental et physique peut également augmenter le risque d'ulcères. Un exercice intense peut réduire à la fois la fonction de vidange de l'estomac et le flux sanguin vers l'estomac, contribuant ainsi au problème.
Enfin, l’administration de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens peut réduire la production de la couche de mucus protectrice de l’estomac, la rendant plus sensible à la formation d’ulcères. La majorité des chevaux atteints d'ulcères gastriques ne présentent pas de symptômes extérieurs mais des symptômes plus subtils, tels qu'un manque d'appétit et un pelage médiocre. Les cas plus graves présenteront des douleurs abdominales (coliques) et / ou du bruxisme (grincements de dents).
Comment détecter la présence d'un ulcère gastrique chez le cheval?
La gastroscopie est le seul moyen de diagnostiquer les ulcères. Elle consiste à placer un endoscope dans l'estomac et à en examiner la surface. Pour se faire, l’estomac doit être vide, de sorte que les chevaux ne mangent pas pendant 12 à 24 heures et ne boivent pas deux à trois heures avant. L'endoscope passe dans la narine et dans l'œsophage jusqu'à l'estomac. La lumière et la caméra au bout de l'endoscope permettent au vétérinaire d'observer la muqueuse de l'estomac.
Les produits HorseFood pour prendre soin de l'alimentation de votre cheval sont à votre disposition
Comment traiter ou prévenir un ulcère gastrique chez le cheval?
La prévention des ulcères est la clé. Il est impératif de limiter les situations stressantes et de fournir des repas fréquents et un accès libre au gazon ou au foin. Cet apport constant d’aliments aide à neutraliser l’acide et à stimuler la production de salive, qui est le meilleur antiacide de la nature.
Le traitement des ulcères vise à éliminer les facteurs prédisposant et à diminuer la production d'acide. Des repas plus fréquents aident à tamponner l'acide dans l'estomac. La diminution des types de grains qui forment les acides gras volatils peut aider certains chevaux. L'énergie du grain peut être remplacée en utilisant un aliment riche en graisses. Chez les chevaux ayant des besoins caloriques moins élevés, un foin d’herbe à choix avec les suppléments de vitamines et de minéraux appropriés vous aidera.
Les médicaments destinés à réduire la production d'acide ne sont nécessaires que chez les chevaux présentant une maladie clinique ou lorsque les facteurs prédisposant ne peuvent pas être éliminés, comme avec certains chevaux en entraînement ou en campagne de présentation agressive. Les antiacides semblent une bonne idée, mais pour être efficaces, ils devraient être administrés six à douze fois par jour. Les antiacides dans l'alimentation des chevaux sont relativement inefficaces, car ils sont ingérés en même temps que les aliments, ce qui tamponnera l'acide. Assurez-vous de vérifier auprès de votre vétérinaire équin et utilisez un produit spécifiquement étiqueté pour prévenir ou traiter les ulcères gastriques des chevaux.
Comportement alimentaire du cheval à l'écurie
Le cheval est certes un herbivore mais un herbivore pas comme les autres. Nourrir un cheval n'est pas évident. Son alimentation diffère en fonction de son environnement. Le cheval est un animal très sensible aux troubles digestifs (colique, diarrhée, ulcères gastriques) et troubles du comportement (tics).
Ingestion du cheval au box
Le cheval d'écurie a un mode d'alimentation différent par rapport aux autres. Le fait que le cheval soit à l'écurie signifie qu'il sera sous la charge d'une personne qui veillera à son bien-être et son entretien. Son alimentation sera composée de foin et des concentrés. Contrairement aux chevaux au pâturage qui peuvent brouter en continue, la nourriture dans le box est délivrée par le propriétaire en quantité restreinte. Il est recommandé de combiner le foin aux concentrés pour ne pas perturber les habitudes alimentaires du cheval.
Si les quantités des concentrés et de foin sont équivalentes en termes de poids, un régime énergétique se met en place. Dans ce cas, le cheval ne dédie à la nourriture que 17,5 % en moyenne de son temps destiné à l'alimentation.
En revanche, si la quantité de foin est en quantité suffisante dans le mélange concentrés/foin, le temps d'ingestion du cheval sera similaire à celui d'un cheval au pâturage. Cependant, la quantité de la portion variera selon le poids de l'animal.
En ce qui concerne le cheval à l'écurie, si le mode alimentaire réduit le temps d'ingestion, le temps de répit sera plus long. Un cheval au pré passe la majorité de son temps à manger, s'il ne mange pas assez il pourra développer des troubles comportementaux comme les tics. Par contre, le cheval à l'écurie ne dispose pas de cette liberté et peut facilement en développer si son propriétaire ne prend pas les précautions nécessaires.
Les produits HorseFood pour prendre soin de l'alimentation de votre cheval sont à votre disposition
Des comportements étranges permettront au propriétaire du cheval de détecter s'il souffre de troubles digestifs ou troubles du comportement.
Mâchonnement d'objets
Dans la nature, la lignophagie (consommation de bois) peut être considérée comme un comportement plus ou moins normal du cheval. Ce dernier a tendance à adopter ce comportement lorsqu'il manque de matières fibreuses comme l'herbe et le foin.
En revanche, ce comportement à l’écurie est synonyme d'inconfort psychologique. En effet, cela signifie soit qu'il manque de fibres soit qu'il s'ennuie, ou bien qu'il a une alimentation riche en concentrés.
Quand l'alimentation du cheval est basée sur les concentrés, le temps consacré à l'alimentation diminue, car ces derniers se digèrent très rapidement. En plus, l'acidose caeco-colique contenu dans les céréales génère une envie de consommer des aliments riches en fibres.
Coprophagie
La coprophagie est la consommation de matières fécales (résidu de la digestion). Pour les petits du cheval, cette attitude est tout à fait normale et finit par disparaître avec l'âge, en revanche chez le cheval adulte c'est considéré comme un trouble du comportement. La cause de ce trouble peut être liée à une déviation organoleptique, à une consommation excessive de concentrés, ou encore à l'ennui.
La coprophagie peut être aussi rattachée à l'absorption de grains durs entiers par le cheval. Dans ce cas, on remarquera la présence de grains non digérés dans les crottins. Pour éviter cette situation, il est préférable de donner au cheval des aliments floconnés.
Il est nécessaire de veiller à ce que le cheval ne s'ennuie pas et ceci en lui offrant la quantité de nourriture nécessaire. Le cheval doit disposer d'une quantité suffisante et variée d'aliments.
Les besoins du cheval
Le cheval vivant à l'écurie dépend de l'homme qui doit le nourrir et veiller à son bien-être. Pour bien nourrir le cheval, il est nécessaire de lui offrir une alimentation variée et suffisante. L'eau est également primordiale dans l'alimentation du cheval, sa consommation peut varier de 15 à 60 litres par jour, voire plus.
Chaque cheval est différent de l'autre et a ses propres besoins nutritionnels en fonction de son activité. Le cheval a des besoins en énergie, en fibres, en matières grasses et sèches, en protéines, minéraux et vitamines. Il est donc important de connaître les besoins de son cheval.
Le cheval est un animal très sensible, de ce fait il est essentiel de bien s'informer sur ses besoins et de se faire aider par un professionnel.
Le tube digestif du cheval
Les chevaux sont différents des autres herbivores, ils ne possèdent qu'un seul estomac. Ils sont donc qualifiés d'herbivores monogastriques. Leur appareil digestif est composé principalement d'un estomac, d'un intestin grêle et d'un gros intestin bien développé qui constitue 60% de la totalité. Par conséquent, la digestion des équidés diffère des autres herbivores.
Le cheval consomme entre 3 et 4 repas par jour. Il consomme des proportions adaptées à ses besoins plusieurs fois dans la journée. Son tube digestif est prédisposé à ce rythme. De cette manière, les aliments sont mieux digérés.
Une digestion en deux étapes
La digestion se fait en deux étapes: d'abord, les aliments subissent une action enzymatique des différents sucs comprenant l'estomac et l'intestin grêle. Puis, ces aliments sont exposés à une digestion microbienne via la flore microbienne qui se trouve dans le gros intestin.
Bien que les équidés soient des herbivores monogastriques, ils se comportent par moment comme les herbivores polygastriques. En effet, leur deuxième phase de digestion via la flore microbienne est similaire à celle des autres herbivores (ruminants).
Comment se déroule la digestion enzymatique ?
La digestion commence par la bouche, à savoir par la cavité buccale du cheval. C’est là où s'opère l’humidification, l’ingestion, ainsi que la fragmentation des aliments. Au cours de la mastication, les aliments sont détruits par les enzymes retenus dans la salive. La salive couplée aux aliments permet de les attendrir, favorisant ainsi leur introduction dans le tube digestif.
Un cheval produit presque 50 litres de salive par jour, cette dernière permet de contrôler l'acidité contenue dans l'estomac.
Ce sont les enzymes contenues dans la salive, dans le suc gastrique et dans les sucs intestinaux qui laissent les chevaux puiser dans les glucides, les protéines, les lipides ainsi que les vitamines et minéraux qui leur sont nécessaires. Les jeunes pousses herbacées, riches en azote non élaboré, n’augmentent que légèrement leur métabolisme.
En quoi consiste le mécanisme de la digestion microbienne?
La digestion microbienne intervient après la digestion enzymatique. Au cours de cette digestion, c’est la flore intestinale qui assure la fermentation microbienne des aliments. Cette dernière se compose de l’ensemble des micro-organismes contenus dans l’appareil digestif. La flore intestinale contribue à la défense immunitaire de l'organisme et va œuvrer à l'absorption des substances cellulosiques contenues dans les aliments.
Cette absorption cellulosique montre que les chevaux ont la capacité de s’adapter aux proportions qui leur sont distribuées. Si les aliments sont doux et facilement ingérables, le cheval n’aura pas de problèmes à les avaler. De même, si les aliments sont riches en fibres, le cheval réussit tout de même à les absorber grâce à sa flore microbienne.
Quel est l'intérêt des fibres végétales ou cellulose ?
Parmi les substances alimentaires les plus difficilement absorbables, on distingue les fibres. Ces dernières sont indispensables à l'organisme du cheval et lui permettront d'avoir un bon transit. La cellulose est le composant principal de la paroi des cellules végétales.
A l'opposé des omnivores, les chevaux ont cet avantage de pouvoir assimiler les fibres grâce à leur flore intestinale. La digestion microbienne de la cellulose apporte aux équidés une grande partie de son énergie. En réalité, les chevaux ont besoin de 15 à 18% de cellulose dans leur proportion journalière. Cette dernière contribuera à leur croissance. En effet, les fibres constituent des éléments essentiels dans l'alimentation des chevaux.
La digestion et les troubles digestifs chez les chevaux
Tous les chevaux peuvent faire face à des troubles digestifs, que ce soient les chevaux au pâturage ou encore ceux d’écurie. Il existe différents facteurs liés à ces troubles. Cependant, une bonne digestion est primordiale à la croissance des chevaux, d'autant plus qu'elle constitue un sentiment de bien-être pour ces derniers.
Pour éviter les différents troubles digestifs que peuvent subir les chevaux, il est préférable de leur donner plusieurs proportions équilibrées à des heures régulières au fil de la journée. Une proportion équilibrée va permettre à la fois d'éviter les troubles mais aussi d'éviter le gaspillage alimentaire. Une alimentation diversifiée est le meilleur moyen de prévenir des troubles digestifs.
Quelles sont ces troubles alimentaires ?
Les troubles alimentaires sont divers et peuvent se manifester de différentes manières. On distingue l’anorexie, la boulimie, les coliques, ou encore la coprophagie. Ces troubles alimentaires ont des conséquences directes sur le comportement même des chevaux. On peut donc remarquer que l’alimentation joue un rôle essentiel dans la vie du cheval.
D'autres facteurs, autres que l'alimentation, peuvent entraîner des troubles comportementaux. En effet, quand les chevaux s’ennuient ou stressent, ils ont tendance à adopter des comportements anormaux, à savoir des stéréotypies comme le tic à l'air ou encore le tic à l'appui. Si le cheval manifeste de tels comportements, cela signifie qu'il n'est pas en pleine forme et qu'il manque de nourriture ou de liberté (cheval dans un box).
Quels sont les aliments influant les troubles digestifs ?
Quelques aliments peuvent provoquer des troubles digestifs s'ils sont mal conservés. Par exemple, le foin s'il est conservé dans de bonnes conditions, sera de couleur verte et aura une bonne senteur. Par contre, s'il est mal conservé, il aura une couleur blanchâtre et une odeur de moisi. Il est donc indispensable de veiller à la bonne conservation des aliments pour éviter les troubles digestifs. Les concentrés énergétiques, tels que les céréales (blé, avoine, orge), participent aussi à l'alimentation des chevaux. Ces derniers constituent les principaux concentrés énergétiques consommés par les équidés. Le blé est connu pour faire partie des amylacés hautement digestibles. En revanche, une consommation excessive pourrait provoquer une inflammation intestinale.
Sachant que le blé a une faible teneur en minéraux, la quantité consommée ne doit pas dépasser un certain seuil. Une portion variant de 2 à 3 kg attribuée entre les 3 à 4 repas de la journée suffirait largement. Si le cheval consomme uniquement cette portion de blé, ceci lui permettrait d’éviter les troubles digestifs. Il faut noter qu’au blé doivent être ajoutés d’autres aliments afin de compléter la ration des chevaux.
Comprendre le système digestif des chevaux
Le système digestif des chevaux est assez sensible. Il est constitué d’un seul estomac et d’un gros intestin. Contrairement aux autres herbivores, le cheval est un herbivore monogastrique. Les portions destinées à l'alimentation du cheval varient entre 3 et 4 repas par jour. Son tube digestif est adapté à ce rythme.
Contrairement à la vache et autres ruminants, les chevaux ne vomissent pas. Une fois qu'un cheval ingère des aliments, ces derniers ne sont pas remâchés, mais décomposés au niveau du gros intestin. Le gros intestin est constitué du cæcum et du côlon, ce dernier sert de réservoir de fermentation pour la digestion des fibres.
La digestion des chevaux se fait en deux étapes. D'abord par les enzymes (substances qui dégradent un composé) contenues dans l'estomac et l’intestin grêle, puis par la fermentation microbienne dans le gros intestin.
Comportements alimentaires des chevaux au pâturage
L'environnement où vivent les chevaux joue un rôle important dans leur comportement alimentaire. Par conséquent, les chevaux au pâturage ont une routine alimentaire différente de ceux d’écurie.
En effet, les équidés ont des habitudes alimentaires différentes en comparaison avec les autres herbivores. Plusieurs éléments font d'eux des herbivores différents des autres, à savoir leurs types et modes d'alimentation, la rapidité de leur système digestif à absorber les aliments puisqu'un cheval ne possède qu'un seul estomac contrairement aux autres herbivores, mais aussi le fait de manger leurs repas à des horaires réguliers.
Quel est le mécanisme d'absorption des chevaux de pâturage ?
L’atmosphère dans laquelle vivent les chevaux a un impact non négligeable sur leurs habitudes alimentaires. Les chevaux vivant dans les prairies naturelles, c'est-à-dire en pleine nature, consomment leurs portions alimentaires au fil d'une journée de 10 à 12 heures à des horaires réguliers.
Les chevaux qui vivent en milieu naturel prennent leur temps et mangent doucement et calmement leurs aliments. Leur mastication est donc plus longue que celle des chevaux d’écurie. En effet, un cheval de pâturage consacre quasiment les deux tiers de son temps à l’absorption des fourrages (herbe, foin, paille). Cette mastication est essentielle, elle œuvre à la bonne stimulation de sa motricité digestive. Afin d'assurer une mastication optimale et une absorption plus facile des aliments, les chevaux produisent une grande quantité de salive, variant entre 5 et 50 litres par jour .
Quant aux poulains, dès leur sevrage, ils commencent à manger de l'herbe et adoptent une nouvelle routine alimentaire. Ils passent la majeure partie de leur journée à brouter. Sachant que les chevaux de pâturage consacrent les deux tiers de leur temps à l'absorption des fourrages, le tiers restant est destiné au sommeil, leur moment de répit. Cette durée est considérée comme plus ou moins longue si l'on compare aux chevaux d’écurie.
Quelles sont les préférences alimentaires des chevaux ?
Les chevaux, comme les êtres humains, ont aussi leurs préférences alimentaires. Il n'y a pas d'aliment en particulier mais en général, les chevaux sont naturellement portés à la consommation d'aliments doux et faciles à absorber.
Une attention particulière doit être portée à la qualité ainsi qu’au stockage et à la conservation de leurs aliments. Les aliments doivent être mis dans un local tempéré à l’abri de l’humidité, des rongeurs et des animaux domestiques.
Mise à part la qualité de l’aliment, les chevaux prennent en considération le milieu où ils mangent. De ce fait, les chevaux refusent de manger s'il y a des excréments ou toute forme de détritus dans un endroit.
Les chevaux de pâturage ont tendance à préférer les plantes herbacées et en particulier les jeunes pousses ayant une faible teneur en cellulose. En effet, quand les aliments sont faibles en fibres, les chevaux pourront plus facilement les mâcher et l'absorption se fera plus rapidement. Tous ces éléments nous permettent de distinguer le cheval des autres herbivores. Leurs préférences alimentaires sont bien spécifiques. Ils sélectionnent les aliments à manger.
Les produits HorseFood pour prendre soin de l'alimentation de votre cheval sont à votre disposition
Dans quelle mesure l’alimentation est importante pour les chevaux ?
Se nourrir est un besoin indispensable chez les chevaux afin de pouvoir vivre et survivre. Cependant, l’alimentation contribue aussi fortement au bien-être des équidés.
L’alimentation, au-delà d'être un besoin vital pour le cheval, constitue un moyen de divertissement et lui permet de préserver sa santé mentale. Les chevaux sont généralement nerveux, mais se consolent rapidement devant la nourriture. En effet, le fait de brouter les apaise. Par conséquent, l’alimentation représente une source d'apaisement pour les chevaux.
L’alimentation peut nettement impacter le comportement des chevaux. En effet, il faut être prudent car une mauvaise alimentation du cheval pourra causer des problèmes de digestion. Ces problèmes pourront se traduire par des comportements inquiétants comme des balancements de la tête verticaux ou latéraux. Pour éviter que le cheval ne tombe dans cette situation, il est important de surveiller ses rations compte tenu de ses besoins journaliers.
Chevaux âgés : Principaux éléments à prendre en compte pour leur alimentation
Avec l'âge, le cheval peut manifester certaines formes de stress. C'est un phénomène que subissent tous les chevaux. Il s'agit d'une étape assez complexe dans leur cycle de vie dont les facteurs sont divers, certains peuvent être liés à son alimentation.
Comment fonctionne le métabolisme d'un cheval ?
Plus le cheval prend de l'âge, plus son métabolisme se développe. Il a tendance à être plus actif. Qui dit plus actif et dynamique dit meilleure assimilation des fibres. L’organisme d'un cheval qui vieillit détruit plus facilement les tissus. Cependant, cela implique une recomposition et une remise en état plus lente. Dans ce cas, il conviendrait de mettre à sa disposition les proportions nécessaires, adaptées à ses besoins journaliers et sans surplus, au jour le jour. Il doit être en bonne santé, ni en surpoids ni en sous-poids. Pourtant, il pourrait être amené à perdre de la masse musculaire en raison de sa faible activité. Toutefois, un suivi devrait lui être accordé comme tous les autres chevaux.
Il faudrait faire attention à certains détails, signes de bonne santé, à savoir si le cheval a toujours ce regard doux et éveillé, que son poil est resté intact et qu'il n'a aucun problème dentaire . Une surveillance régulière et un suivi chez le vétérinaire sont primordiaux.
Les produits HorseFood pour prendre soin de l'alimentation de votre cheval sont à votre disposition
Comment adapter les rations en fonction de ses besoins ?
L'alimentation du cheval âgé et les rations qu'on lui donnera dépendront de son état. Elles doivent respecter les constituants, les apports et la qualité requise. A cet effet, les fourrages doivent être constitués de feuilles à 25 % de cellulose et le reste doit être composé d’aliments riches en protéines, en fibres et en minéraux. Plus le cheval vieillit, plus il a du mal à mâcher. La nourriture doit donc être facilement masticable pour bien être digérée, notamment dans le cas des tiges. Il est même recommandé de les faire passer sous la vapeur pour les rendre plus tendres. Dans le cas où le cheval a des dents plus fragiles, il serait judicieux de broyer le foin avant de le mettre à sa disposition.
Étant donné que le fourrage n'est plus suffisant pour combler ses besoins, il est important de lui rajouter un apport en glucides à petites doses au fur et à mesure de la journée, cela permet d’assurer un apport à la fois stable et riche en nutriments.
Le cheval peut aussi se nourrir de légumes et fruits (carottes, céleris, pommes, bananes..) ou encore de céréales (avoine, orge..). Notez bien que l'eau est un élément essentiel pour le cheval, il a besoin d’un apport qui varie entre 20 à 50 litres par jour voire plus.
Comment suivre régulièrement son cheval ?
Il faut veiller à ce que le cheval se nourrisse bien et mange ses rations journalières soit entre 7 et 9 kg de foins par jour. Le foin doit être intact sans poussière, ni moisissure. Toutes les gâteries sont à consommer avec modération. Elles ont pour but de relancer l'appétit en cas de troubles. Le cheval, au-delà de ses rations journalières de foin, peut bénéficier de compléments alimentaires afin de renforcer ses défenses immunitaires. Par exemple, un cheval qui pèse dans les 450 kg consommera environ 2,5 kg de graines de protéagineux dans la journée.
Pendant les périodes de forte chaleur, il est recommandé de donner les céréales aux chevaux soit au lever du soleil (très tôt) soit à son coucher. Par ailleurs, les apports en lipides, vitamines et protéines doivent être maintenus. Quant à l'eau, elle doit rester à température environnante dans l’abreuvoir, bassin dans lequel les animaux petits et grands peuvent boire. Elle ne doit pas être gelée pour éviter les douleurs abdominales et coliques.
Pour prévenir de toute sorte de maladie, il est primordial d'avoir un suivi médical régulier chez le vétérinaire. Plus le cheval vieillit, plus il doit être surveillé de très près. Il faut vérifier s'il consomme les quantités d'aliments et de compléments nécessaires à son organisme mais aussi s'il ne souffre d'aucune douleur abdominale ou problème dentaire.
L'environnement où vit le cheval est aussi à prendre en compte, il doit pouvoir se sentir à l'aise et en sécurité afin de lui éviter toute forme de stress.
L' Alimentation du Cheval
Nourrir son cheval n'est pas une tâche évidente car celui-ci possède une particularité. C'est un herbivore monogastrique, c'est à dire qu'il a une seule poche gastrique, par opposition aux ruminants, qui en ont quatre. Son alimentation diffère donc des autres herbivores. Le cheval est un animal très sensible. Par conséquent, il faut être prudent quant à son alimentation et bien se renseigner avant de pouvoir le nourrir.
Mettons donc le point sur les éléments essentiels à connaître pour bien nourrir son cheval afin d'échapper aux troubles digestifs.
Quels sont les besoins d'un cheval ?
L'alimentation du cheval est assez particulière. En effet, celui-ci se nourrit de différents types d'aliments à savoir de l'eau, du foin, des aliments traditionnels (avoine, orge..) et des aliments industriels (les granulés et les floconnés, sources de vitamines et essentiels à la bonne santé du cheval). Cette alimentation diversifiée et de qualité lui permet de rester en bonne santé.
De plus, il faut savoir que le cheval passe la moitié de sa journée dans la nature, soit 12 heures, à brouter. Cependant, l'alimentation du cheval n'est pas constituée que d'herbes et doit être complétée par d'autres aliments qui sont primordiaux à sa survie et au maintien de sa santé.
En moyenne, dans la journée, le cheval a besoin de :
Eau : 20 à 80 litres par jour ;
Protéines : besoins mesurés en MADC (matières azotées digestibles) ;
Matière sèche : 2 kg/100 kg de poids vifs ;
Énergie : besoin en énergie mesuré en UFC ;
Fibres (17% de sa ration) : besoin en fibres mesuré en CB (cellulose brute)
Lipides ;
Minéraux et Vitamines.
La quantité de nourriture n'est pas un élément négligeable. Pour bien nourrir son cheval, il est indispensable de respecter les quantités qui lui sont nécessaires. Dans le cas où la quantité est insuffisante, le cheval peut risquer des troubles digestifs, des coliques, des brûlures d'intestins ou encore des ulcères gastriques. L'alimentation du cheval dépend également de son activité, qui est un paramètre influent. Un cheval de course aura une alimentation différente d'un cheval de loisir.
Un cheval de course pratique un sport hippique et a besoin de plus d’énergie pour mener à bien ses courses et donc beaucoup plus de rations qu'un cheval de loisir.
Les produits HorseFood pour prendre soin de l'alimentation de votre cheval sont à votre disposition
Le cheval a certes besoin de se nourrir en grandes quantités chaque jour, mais ce dernier ne rumine pas et ne vomit pas, contrairement aux autres herbivores. Il possède un estomac assez fragile, il est donc préférable de diviser sa ration journalière en 4 ou 5 repas. S'il est amené à ingurgiter un repas trop volumineux, ceci pourra lui provoquer des ballonnements et des troubles de l'appareil digestif, ce qui peut être dangereux pour sa santé. Le fait de fractionner sa ration journalière lui permettra de mieux assimiler les aliments et d'avoir une meilleure digestion. Sachant que son estomac est de petite taille, si la quantité d'aliments dépasse sa capacité, le temps de transit sera réduit. Afin que le cheval puisse bénéficier d'une digestion optimale dans le gros intestin, il faut que la digestion gastrique soit plus rallongée.
De même que l'être humain, le cheval doit se nourrir à des heures ponctuelles. Son horloge biologique lui permet d'être métaboliquement prêt avant chaque repas. De ce fait, son métabolisme se régule et lui permet d'anticiper les différentes sécrétions digestives. Ainsi, il est important de nourrir convenablement son cheval et de façon fractionnée pour lui assurer un bien être biologique et psychologique.
Comment alterner nourriture et travail ?
Il faut distinguer l'heure du repas du cheval et son temps de travail sans oublier qu'après un repas, le cheval aura besoin d'un moment de répit pour bien digérer. Il ne faut absolument pas qu'il enchaîne directement après le travail. En ce qui concerne le cheval de course, afin qu'il puisse réaliser une bonne performance, son appareil digestif ne doit pas contenir beaucoup d'aliments. Par contre, il doit disposer d'assez d'énergie afin de réaliser les efforts nécessaires. Donc, avant de fournir ces efforts, le mieux serait de lui fournir les bons aliments qui lui donneront l’énergie nécessaire. Les rations conférées au cheval ne peuvent être déterminées que par un professionnel à savoir un vétérinaire ou un spécialiste en la matière.
Voici donc quelques précautions et informations que vous devez savoir sur le cheval et son alimentation afin d'assurer son bien-être. Renseignez vous avant de vous y mettre.
PS : Sa nourriture ne doit pas être déposée directement sur un sol sableux, ou sur un sol nu. Faute de quoi, il peut avoir des coliques de sable.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OkPolitique de confidentialité